SOSNOTAIRES.COM





LES GILETS JAUNES

Ce site se veut apolitique et neutre.
Néanmoins, je ne peux rester insensible à tous les évènements récents ou en cours : révolte des gilets jaunes, fronde sur la réforme des retraites.
D'autant plus que, en 2010, j'avais commencé à mettre en ligne un site lebonsens.org, proposant la mise en place de cahiers de doléances.
A croire que j'ai été entendu...
Mais, seul, je ne peux pas grand'chose.

Mon retour d'expérience
Entré dans le notariat en 1962, en tant que saute ruisseau, puis ayant gravi les différents échelons, et exercé de 1975 à 2008, dans de tout petits offices ruraux, puis péri urbain, je pense avoir une expérience incontestable en tant qu'homme de terrain, et avoir toujours été très proche de ces gens "d'en bas" (dont je suis issu).
Et, au fil du temps, je n'ai pu que constater la dérive dans laquelle nous allions inlassablement, au titre de x réformes, visant à tout encadrer, tout réglementer, souvent au nom de la protection du consommateur (et qui en réalité, ne fait que se retourner contre lui), et la totale inédaquation entre les grandes théories, et la vie pratique de tous les jours.
"L'argent" (puisque c'est lui qui est, qu'on le veuille ou non, à la base de tout), doit circuler. C'est le sang de l'économie.
A la campagne, lorsque les "paysans" avaient des rentrées d'argent (asperges, fraises, haricots verts), ils achetaient. Lorsqu'ils n'en avaient pas, ils attendaient des jours meilleurs.
Il était courant que la vente d'une parcelle se négocie le jour du marché, au café du coin, et l'on allait aussitôt chez le notaire. Et la vente était faite aussitôt, ou dans les jours qui suivaient, sur 3 pages. Maintenant, il faut des mois, et 30 pages....
Et si vous posez des garrots partout, et bien le sang ne circule plus, et tout s'atrophie.
Combien "d'affaires" qui se seraient faites, ont "capoté" en cours de route, en raison de tous ces délais, formalités, règlementations et contraintes, ou ont été annulées en raison de la fiscalité.
Quant aux retraites, elles étaient quasiment inexistantes, et l'on essayait de se la faire soi-même, sans tout attendre de la collectivité, en se constituant un petit pécule en vue d'en percevoir une rente pour les jours difficiles.
Ne sommes-nous pas allés trop loin dans l'autre sens?

Et j'ai toujours eu en mémoire le slogan d'une grande banque, incontournable à la campagne et dans tous les petits villages, le Crédit Agricole, "le bons sens près de chez vous" (et où les notaires pouvaient à cette époque déposer les capitaux de leurs clients, ce qui leur a été interdit par la suite...).
Il est certain que des réformes profondes et fondamentales sont nécessaires : un emplâtre sur une jambe de bois comme on ne cesse de le faire depuis des dizaines d'années n'est pas très efficace.
Mais comment faire, chacun ayant tendance à défendre à n'importe quel prix ses avantages acquis.
Cela m'a conduit à la réflexion qu'il était indispensable de remettre en service des "cahiers de doléance", afin de pouvoir faire remonter les récriminations de nos concitoyens, leurs soucis de tous les jours, et leurs suggestions (cela ne sert à rien de critiquer si l'on ne propose rien à la place).
Et, comme on le voit de manière récurrente, réformer dans notre pays relève sans doute de mission impossible, et d'une incompréhension totale entre les gens d'en haut, et ceux d'en bas.
Raisons de plus pour évoluer vers un système de démocratie participatif.
Et quel meilleur moyen qu'internet pour cela.

RIC, RIP ou cahier de doléances
Tout focaliser sur un seul gouvernement, ou un seul dirigeant, est une utopie : en 5 ans, il est impossible de tout réformer. Et, en finale, on passe son temps à détricoter ce que le précédent a tricoté, ou à faire du yo-yo.
Ce n'est pas forcément la bonne méthode pour avancer.
Parmi les slogans et réclamations qui reviennent en boucle, je ne citerai que le RIC (ou le RIP, appelons-le comme on veut).
Mais est-ce réellement "LA" solution à tous les problèmes?
Bien qu'intellectuellement, cette solution paraisse satisfaisante en théorie, je n'y crois pas en pratique, et cela me semble, là encore, une fausse bonne idée.
Un référendum est lourd et coûteux à mettre en oeuvre, il peut diviser davantage nos concitoyens, plutôt que les réunir, il n'est, pour le moment, pas inscrit dans la constitution. Et quel sera son rôle et son pouvoir en imaginant que ceux qui se décident à aller voter, emportent ce référendum? Pour le moment, c'est le parlement, et lui seul, qui décide.

"Le" grand débat
Nos dirigents, en mettant en place un "grand débat", ont pris le chemin d'une consultation pour recueillir l'avis et le sentiment de nos concitoyens.
En soi, c'était une excellente chose.
Mais :
-après passage à la moulinette de super ordinateurs pour procéder au tri des mots qui reviennent le plus souvent, qu'en reste-t'il dans les faits?
-le "grand débat" n'était-il qu'une "grande entourloupe", uniquement là pour faire retomber la pression.
"UN" grand débat, seul et unique, ne peut pas régler tous les problèmes : c'est irréaliste.
Il s'agit d'une oeuvre de longue haleine, à conduire avec sérénité et "bon sens", dans l'intérêt général.

lebonsens
Il est impossible de tout régler en une fois, et d'un coup de baguette magique.
A la lueur des évènements actuels et récents, je pense qu'il faudrait s'orienter :
-vers des cahiers de doléances thématiques, ouverts par exemple les 6 premiers mois de chaque année,
-leur analyse par un comité des sages, composés de peu d'énarques, mais surtout de gens de bon sens, et neutres d'idéodologies toutes faites,
-d'un ou plusieurs projets de loi déposés au parlement en fin de chaque année.
L'idée de cahiers de doléances, permanents, comme je l'avais envisagé sur le site lebonsens, me semble donc largement préférable.

Mais tout ceci n'est que mon avis, et n'engage que moi.
Si vous voulez en savoir plus, il ne vous reste plus maintenant qu'à aller sur l'ex site "le bon sens" (que j'ai rapatrié sur sosnotaires.com).
Bien que je l'aie désactivé (je ne peux pas être partout, et je ne dispose d'aucun moyen), il fonctionne encore.
Pour cela, il vous suffit ce cliquer sur "accès".
Mais n'y mettez pas de contributions, je ne pourrai pas les traiter ni vous donner satisfaction, ne disposant d'aucun pouvoir, magique ou non.
      Attention
En cliquant sur le lien "accès" ci-dessous, vous quittez sos.notaires.com.
Et pour y revenir (si vous le souhaitez), il faudra le rappeler manuellement.

  le bon sens
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